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25 avril 2016

ENCORE EUX, TOUJOURS EUX

bougies

C’est dingue ! Depuis les attentats du 11 septembre 2001, on ne parle que d’eux.
ON, ce sont les médias, les intellectuels, les politiques aussi évidemment.
EUX, ce
sont les islamistes et leur cortège d’avatars, de courants, de haine, de complexes, de pétrodollars et de banlieusards désœuvrés.
A la vue des ruines et des taches de sang
provoqués par leurs petits soldats névropathes, on hésite entre l’auto flagellation à la française et le vatenguerrisme technologique. L’islamisme, c’est à dire la version extrémiste de la religion musulmane, a replacé la religion au centre des débats alors
même que nous avions eu la sagesse de l’écarter des décisions du pouvoir (la loi de 1905 su la laIcité). Depuis un siècle, la question de dieu et de ses quatre volontés était sortie de nos préoccupations quotidiennes. Nous n’avions plus qu’à nous préoccuper de nous, le peuple, l’individu, le corps social, l’éducation, la solidarité sociale, la quête du bonheur comme utopie révolutionnaire hugolienne, le progrès,
l‘émancipation des femmes, l’accès au savoir pour tous, l’échange par l’art et la liberté d’expression, le refus de la pensée magique et des fables manipulatrices par l’athéisme, la gnose ou l’hypothèse scientifique. Au lieu de cela, la religion la plus attardée de la planète, l’islam (qui signifie : celui qui est en paix et qui est soumis) déboule avec sous le bras (armé) des textes xénophobes, des sourats remplies d’exhortations à la peur, une tendance prosélyte séculaire, une conception de lafamille, de la femme et de l’homme qui n’a plus cours ici depuis plusieurs décennies et une allergie congénitale au progrès et à la science. Nous allons devoir remettre en place ces nouveaux curés, les imams et leurs affidés, de la même façon que nous avons écarté les curés chrétiens des voies de la république. Les plus prudes d’entre nous refusent toujours de croire aux conflits de civilisation très bien décrit par Huntington entre l’occident et le monde arabe (ou entre le monde arabe et le reste du monde plus précisément …). Les images ne leurs suffisent pas, les systèmes sociaux, les raisonnements claniques, les rigidités historiques, les souffrances des intelligentsias, la conditions des femmes de toute la région panarabique… Ceux qui pensent que refuser les outrances de cette civilisation n’est rien d’autre que de l’islamophobie, oublient que nous le faisons au nom de l’idéal démocratique et républicain qui est un work in progress exigeant, quotidien et qui
ne saurait être entravé par des esprits qui pédalent en arrière.

Hors donc, on demande et redemande aux imams autoproclamés ce qu’il y a vraiment dans le coran. S’il y est vraiment écrit qu’on a le droit de lapider les femmes, de fouetter à mort des contestataires, de couper la main des voleurs, de n’autoriser aucun droit aux femmes que celui de se cacher sous des tissus, de traiter les non musulmans en mécréant. Des milliers d’heures médiatiques et de kilomètres de journaux sont consacrés aux musulmans, à leurs états d’âmes, à l’ennui vécuspar la troisième génération de fils d’immigrés en Europe, à leurs tendances violentes. Ces mêmes imams, s’ils ne prêchent pour la plupart pas la guerre (dite) sainte ("guerre sainte" est un oxymore), ne leur bourre pas moins le mou de concepts dépassés et puérils tels que le paradis et l‘enfer, la parole divine, la soumission et la crainte d’un dieu supposé. Les paroles de Tareq Oubrou, le « grand » imam de
Bordeaux sont assez éloquentes dans le monde du 26 mars dernier. Il parvient à tricoter un concept « l’ijtihad » afin de lutter contre « la tentation de céder à la paresse qui consiste à essentialiser les religions (les, pas LA), « chasser les préjugés et les idées toutes faites ». Les curés ont toujours eu l’art d’inverser les rôles. Alors que ce sont eux qui définissent le monde par des idées toutes faites et sans nuances, ils en accusent ceux qui restent éveillés et les empêchent de vendre leur sable. Les chrétiens, las de se voir reprochés leurs passé sanguinaire et génocidaire, avaient réussi ce tour de force dialectique dans les années 80 de renouveler leur rhétorique idolâtre en troquant le débat sur la violence exercées par les clergés sur les masses, par la promotion d’un rapport personnel à dieu (ou a son fils comme on veut) comme socle unique de la foi. Ça évite de faire le procès du passé, de la pédophilie, de l’abrutissement des peuples sous le joug d’une explication du monde sans nuances et sans fondement. Les musulmans modérés font pareil. C’est fin comme du gros sel comme disait ma grand-mère. L’imam de Bordeaux veut « résister en diffusant une lecture de l’islam appropriée à notre époque » et concède que la lecture religieuse « était peut-être valable au moyen-âge »…
Diffusez, diffusez, il
en restera toujours quelque chose. Ils sont malins. Mine de rien il fait porter le chapeau à l’occident. Ecoutez ça : « le terrorisme est le produit de notre postmodernité caractérisée par la technique dans une main et l’émotion dans l‘autre. Le terrorisme consacre la défaite de la raison ». Toujours malin. Autrement dit. Nous aurions perdu. Le terrorisme nous informerait « sur nos propres dysfonctionnements ». Ben voyons ! A aucun moment il n’est question des dysfonctionnements outrageux des sociétés musulmanes !!! C’est dingue. En réalité le terrorisme islamiste consacre l’échec de la pensée musulmane et des sociétés qui ont adopté cette religion.

Il en va de même à propos de la crise des migrants. Contrairement à ce que disent les commentateurs, il ne s’agit pas d’une crise européenne mais d’une crise arabe !!!!??? Hé les mecs vous avez une poutre dans l’œil ! Ce sont des sociétés musulmanes totalitaires qu’affluent des millions de migrants. C’est de la crise de ces sociétés là et de leur délitement qu’il s’agit. C’est ici qu’ils viennent se réfugier. D’ici personne ne fuit pour aller se réfugier en Lybie, en Egypte, au Yémen ou en Tunisie…

Voilà où nous en sommes, à devoir supporter leur omniprésence dans les débats, sur les ondes, dans les journaux, sur les plateaux télé. Ils ne lâchent plus le micro. Ils occupent le champ médiatique mais aussi l’espace des consciences collectives. On ne parle que d’eux, de leur dieu, de leur prophète, de la foi religieuse, de l’islam, des musulmans, de leur voile, de leurs terroristes, de leur texte. Qui l’eut cru ? Qu’on nous construirait ici de nouveaux temples religieux ? Que les gens se remettraient à se prosterner devant des dieux qui brillent par leur absence ? Le retour de tous ces peuples réactionnaires aux religions stériles et totalitaires a bel et bien mis fin à nos 20 ans. L’athéisme va devoir inventer une forme de militantisme.

Il y a une urgence de résistance active.

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